Vous avez une idée, des compétences, et l'envie de vous lancer à votre compte en Suisse ? La raison individuelle (ou entreprise individuelle) est probablement la forme juridique qui vous convient pour démarrer. Simple, rapide, et accessible, elle séduit près de 326'205 entrepreneurs suisses. Mais est-ce vraiment le bon choix pour vous ?
La raison individuelle en un coup d'œil
La raison individuelle est la forme juridique la plus répandue en Suisse. Et pour cause : c'est la structure la plus simple pour démarrer une activité indépendante.
Les avantages qui séduisent
- Démarrage ultra-rapide : pas de procédures complexes, vous pouvez commencer votre activité quasi immédiatement
- Aucun capital minimum requis : vous démarrez avec les moyens dont vous disposez
- Formalités allégées : l'inscription au registre du commerce n'est obligatoire qu'à partir de CHF 100'000 de chiffre d'affaires annuel
- Vous êtes le seul maître à bord : aucun actionnaire, aucun conseil d'administration
- Fiscalité simplifiée : une seule déclaration (pas de double imposition comme en SA/Sàrl), mais aucune possibilité d'optimisation fiscale par des salaires et dividendes - vous êtes imposé sur l'intégralité du bénéfice au barème progressif
- Coûts de création minimes : entre CHF 0 et CHF 1'000 de frais de conseil, plus CHF 120 pour l'inscription au RC
Les points d'attention essentiels
Avant de vous lancer tête baissée, comprenez bien ces enjeux cruciaux :
1. Responsabilité illimitée : votre patrimoine personnel en jeu
C'est LE point à comprendre absolument : vous répondez personnellement et sans limite avec votre fortune privée. Cela signifie qu'en cas de dettes ou de poursuites, vos biens personnels (maison, épargne, voiture) peuvent être saisis pour couvrir les dettes de l'entreprise.
Cette responsabilité totale fait de la raison individuelle une option à considérer sérieusement selon le niveau de risque de votre activité.
2. Financement limité
Vos possibilités d'obtenir des financements externes dépendent directement de votre fortune personnelle. Les banques et investisseurs sont généralement plus réticents à financer une raison individuelle qu'une société de capitaux.
3. Pas d'assurance chômage
Point souvent oublié mais crucial : en tant qu'indépendant, vous ne pouvez pas cotiser à l'assurance chômage. En cas d'échec de votre activité, vous n'aurez droit à aucune indemnité. C'est un risque à intégrer dans votre planification financière.
4. Transmission délicate
Votre entreprise individuelle ne peut pas être revendue ou transmise telle quelle. Elle s'éteint avec vous. Si vous envisagez de passer le flambeau un jour, il faudra planifier une transformation en société de capitaux.
5. Fortune personnelle et commerciale confondues
Point fiscal souvent ignoré mais crucial : votre fortune personnelle fait partie de votre fortune commerciale en raison individuelle. Cette confusion a des conséquences importantes :
- Lors de la liquidation : la vente d'actifs commerciaux (clientèle, matériel, stock) est considérée comme un revenu imposable. Pas de distinction possible entre fortune privée et professionnelle, contrairement à une société de capitaux où la liquidation peut être optimisée fiscalement.
- Pour la revente : impossible de vendre votre entreprise en tant qu'entité. Vous ne pouvez céder que vos actifs individuellement, ce qui complique grandement les transactions et réduit l'attractivité pour un repreneur potentiel.
- Conséquence fiscale : au moment de cesser votre activité, même après des années de travail, vous serez imposé sur la totalité des gains réalisés lors de la liquidation, sans les avantages fiscaux dont bénéficient les sociétés de capitaux.
C'est pourquoi la transformation en société de capitaux avant une revente ou transmission est souvent indispensable - nous y reviendrons en détail dans notre prochain article sur les transformations.
ATTENTION : Impact fiscal de la liquidation
Un point souvent négligé qui peut coûter cher :
En raison individuelle, il n'existe aucune séparation juridique entre votre patrimoine personnel et professionnel. Toute votre fortune (personnelle + commerciale) est considérée comme une seule et même entité fiscale.
Conséquences concrètes :
- Lors de la cessation d'activité : impossible de liquider fiscalement de manière optimisée
- Lors de la vente d'actifs : tout est considéré comme revenu imposable au barème progressif
- Lors de la transmission : pas de possibilité de planification successorale avantageuse
- En société de capitaux : multiples stratégies d'optimisation fiscale disponibles
Exemple concret : Un entrepreneur qui cesse son activité après 20 ans et vend son fonds de commerce pour CHF 200'000 sera imposé sur la totalité de ce montant comme revenu. En Sàrl/SA, des optimisations fiscales auraient pu réduire considérablement cette charge.
Recommandation DHAC : Si vous envisagez de revendre ou transmettre votre entreprise à moyen terme (3-5 ans), anticipez dès maintenant une transformation en société de capitaux. Le coût de la transformation sera largement compensé par les économies fiscales réalisées.
Pour qui ? Les profils idéaux
La raison individuelle convient particulièrement bien à :
- Les freelances et consultants (graphistes, développeurs, coachs, formateurs)
- Les professions libérales (architectes, avocats, médecins en cabinet)
- Les artisans (plombiers, électriciens, menuisiers)
- Les petits commerces locaux (boutiques, salons, restaurants en démarrage)
- Les activités de services étroitement liées à votre personne
Vous vous reconnaissez ? Alors la raison individuelle est probablement faite pour vous, à condition que votre activité présente un niveau de risque maîtrisable.
Votre raison sociale : comment la choisir ?
Votre nom d'entreprise doit obligatoirement inclure votre nom de famille (avec ou sans prénom). Vous pouvez y ajouter :
- Une description de votre activité : Dupont Consulting
- Un nom fantaisie : Dupont & Associés
Important : votre raison sociale doit être conforme à la vérité, ne pas induire en erreur, et ne doit pas suggérer l'existence d'une société (pas de "SA" ou "Sàrl" !).
Délai de création : Avec tous vos documents en main, vous pouvez créer votre raison individuelle en quelques jours à 3 semaines maximum.
Inscription au registre du commerce : obligatoire ou facultatif ?
L'inscription devient obligatoire dans deux cas :
- Votre activité est exercée en forme commerciale
- ET votre chiffre d'affaires annuel dépasse CHF 100'000
Si vous exploitez plusieurs entreprises individuelles, les chiffres d'affaires s'additionnent pour déterminer l'obligation d'inscription.
En dessous de ce seuil, l'inscription reste facultative mais recommandée pour :
- Gagner en crédibilité auprès de vos clients
- Protéger votre raison sociale
- Faciliter vos démarches bancaires
Vérifiez la disponibilité de votre nom sur l'Index central des raisons de commerce (Zefix) avant de vous lancer.
Les démarches administratives incontournables
Au-delà de l'inscription au registre du commerce, trois démarches administratives sont obligatoires pour démarrer légalement :
1. Confirmation du statut d'indépendant auprès de l'AVS
C'est LA démarche la plus importante et souvent négligée par les nouveaux entrepreneurs !
Vous devez faire confirmer votre statut d'indépendant par la caisse de compensation AVS du canton où se situe votre entreprise. Sans cette confirmation, vous risquez d'être considéré comme salarié et de devoir des cotisations rétroactives.
Important : Vous ne pouvez vous inscrire qu'après avoir démarré votre activité. Pas d'inscription anticipée possible.
Documents à fournir pour prouver votre statut d'indépendant :
- Plusieurs mandats/clients (offres et factures)
- Présence sur le marché sous votre nom (site web, cartes de visite, email professionnel)
- Investissements réalisés
- Contrat de location de locaux (le cas échéant)
Cotisations obligatoires :
- AVS (Assurance vieillesse et survivants)
- AI (Assurance invalidité)
- APG (Allocations pour perte de gain)
2. TVA : êtes-vous assujetti ?
Vous êtes obligatoirement assujetti à la TVA si :
- Votre chiffre d'affaires annuel dépasse CHF 100'000
Secteurs exemptés de TVA :
- Santé (médecins, thérapeutes)
- Assurances
- Agriculture
- Éducation/formation dans certains cas
Vérifiez votre situation sur le site de l'Administration fédérale des contributions et inscrivez-vous en ligne si nécessaire.
3. Assurances : obligatoires ou facultatives ?
Assurances OBLIGATOIRES :
- AVS/AI/APG (prévoyance étatique)
Assurances FACULTATIVES (mais fortement recommandées) :
- Caisse de pension (LPP) : prévoyance professionnelle non obligatoire pour les indépendants
- Assurance-accidents (LAA) : couvre les accidents professionnels et non professionnels
- Assurance responsabilité civile entreprise : obligatoire dans certaines branches (construction, santé)
- Assurance perte de gain : en cas de maladie
⚠️ Point critique : En tant qu'indépendant avec raison individuelle, vous ne pouvez PAS vous assurer auprès de la caisse de chômage. Pas de droit aux indemnités chômage en cas d'échec de l'activité !
Besoin d'aide pour clarifier vos besoins en assurances ? DHAC Suisse peut vous orienter vers les bonnes solutions adaptées à votre situation.
Comptabilité : simple ou complète ?
Chiffre d'affaires < CHF 500'000 : Comptabilité simplifiée suffisante (recettes, dépenses, patrimoine)
Chiffre d'affaires ≥ CHF 500'000 : Comptabilité complète obligatoire selon les normes du Code des obligations
Check-list : Les étapes pour créer votre raison individuelle
Pour vous aider à ne rien oublier, voici la liste chronologique des actions à entreprendre :
Avant le lancement
- Définir précisément votre activité et vos services
- Élaborer votre business plan (DHAC peut vous accompagner)
- Prévoir vos besoins en capitaux (même sans capital minimum, il faut anticiper les premiers mois)
- Choisir et vérifier la disponibilité de votre raison sociale sur Zefix
- Vérifier la disponibilité du nom de domaine web (.ch)
Au démarrage
- Créer votre site web et adresse email professionnelle
- Ouvrir un compte bancaire entreprise
- S'inscrire à la caisse de compensation AVS pour confirmer votre statut d'indépendant
- Vérifier l'assujettissement à la TVA (si CA > CHF 100'000)
- S'inscrire au registre du commerce (si CA > CHF 100'000 ou si souhaité)
- Souscrire aux assurances recommandées (RC, LAA, perte de gain)
Après le lancement
- Mettre en place votre comptabilité (simplifiée ou complète selon CA)
- Déclarer vos revenus et cotisations AVS/AI/APG
- Gérer vos décomptes TVA (si assujetti)
- Planifier l'évolution de votre structure juridique si besoin
Besoin d'aide pour ces démarches ? DHAC Suisse vous accompagne dans la mise en place administrative pour que vous puissiez vous concentrer sur votre cœur de métier.
Et après ? Anticiper la croissance
Votre activité décolle ? C'est une excellente nouvelle ! Mais la raison individuelle peut rapidement montrer ses limites :
- Vous souhaitez protéger votre patrimoine personnel
- Vous avez besoin de capitaux importants
- Vous voulez intégrer des associés
- Vous envisagez de vendre votre entreprise
Bonne nouvelle : vous pouvez transformer votre raison individuelle en société de capitaux (Sàrl ou SA). Cette évolution stratégique nécessite néanmoins une planification rigoureuse. Nous y consacrerons un prochain article détaillé.
Investissement initial : au-delà de l'argent
Si la raison individuelle ne demande aucun capital minimum, ne vous y trompez pas : lancer une activité demande du temps et des ressources.
Comme nous l'avons détaillé dans notre article sur le cycle de vie d'une entreprise, chaque phase de développement nécessite :
- Une planification stratégique solide
- Des fondations administratives bien établies
- Un suivi rigoureux de votre activité
- Une vision claire de votre évolution
C'est précisément là que de nombreux entrepreneurs sous-estiment l'investissement nécessaire. Résultat ? Des difficultés qui auraient pu être évitées avec une préparation adéquate.
Comment DHAC Suisse vous accompagne
Créer une raison individuelle, c'est simple. Bâtir une entreprise pérenne, c'est une autre histoire.
Nous accompagnons les entrepreneurs à chaque étape :
Phase de lancement
- Revue de votre business plan : validons ensemble la viabilité de votre projet
- Mise en place des fondations : constitution du dossier, inscriptions obligatoires, choix des assurances
- Conseil stratégique : optimisation fiscale, choix de la forme juridique adaptée
Phase de croissance
- Suivi comptable professionnel : restez concentré sur votre cœur de métier
- Gestion administrative : salaires, TVA, charges sociales
- Pilotage financier : tableaux de bord, analyses, prévisions
Phase de transformation
- Accompagnement à la transformation en Sàrl ou SA quand le moment est venu
- Optimisation de la structure pour soutenir votre croissance
- Transition en douceur vers une structure pérenne
10 conseils d'experts pour bien démarrer
Après avoir accompagné des centaines d'entrepreneurs, voici les conseils que nous aurions aimé recevoir au moment de nous lancer :
1. Ouvrez un compte bancaire séparé dès le jour 1
Même si ce n'est pas obligatoire, séparez immédiatement vos finances personnelles et professionnelles. C'est la base d'une comptabilité claire et ça vous simplifiera la vie lors de votre déclaration fiscale. Plus vous attendez, plus c'est compliqué à démêler !
2. Attention aux dépenses personnelles
Le piège classique : considérer que tout ce que vous achetez est déductible. Seules les dépenses strictement nécessaires à votre activité professionnelle sont fiscalement déductibles. Exemples de dépenses NON déductibles :
- Vêtements (sauf uniformes spécifiques)
- Repas personnels
- Trajets domicile-bureau "classiques"
- Abonnements de loisirs
En cas de doute, demandez conseil à DHAC avant de déduire une dépense.
3. Provisionnez pour les impôts et l'AVS
Erreur fatale des débutants : dépenser tous les revenus sans mettre de côté pour les charges. Provisionnez systématiquement 25-30% de vos revenus pour :
- Les cotisations AVS/AI/APG (environ 10%)
- Les impôts (selon votre canton, 15-20% ou plus)
Créez un sous-compte dédié et transférez-y cette somme dès réception de chaque paiement client.
4. Prévoyez 6 mois de trésorerie minimum
Même si vous n'avez pas besoin de capital minimum, anticipez que les premiers revenus mettent du temps à arriver. Entre le moment où vous facturez et celui où vous êtes payé, il peut s'écouler 30 à 90 jours. Assurez-vous de pouvoir couvrir :
- Vos charges personnelles (loyer, assurances, nourriture)
- Vos charges professionnelles (locaux, outils, marketing)
- Vos cotisations sociales
5. Fixez vos tarifs en incluant TOUTES vos charges
Ne calculez pas vos tarifs comme un salarié ! En tant qu'indépendant, vous devez intégrer :
- Vos cotisations sociales (AVS/AI/APG : ~10%)
- Vos assurances (maladie, accidents, RC)
- Vos jours non facturables (vacances, maladie, administratif)
- Votre prévoyance personnelle
Règle de base : votre tarif horaire doit être au minimum 1.5 à 2x votre ancien salaire horaire.
6. Documentez TOUS vos frais professionnels
Gardez systématiquement :
- Toutes les factures et reçus
- Les justificatifs de déplacements professionnels (kilométrage, dates, motifs)
- Les notes de frais avec contexte professionnel
Astuce DHAC : Prenez une photo de chaque reçu avec votre smartphone et stockez-les dans un dossier cloud. En fin d'année, vous nous remercierez !
7. Ne négligez pas votre prévoyance personnelle
Sans caisse de pension obligatoire et sans assurance chômage, vous êtes votre propre filet de sécurité. Investissez dans :
- Une caisse de pension (pilier 2) facultative mais fortement recommandée
- Une assurance perte de gain en cas de maladie
- Une assurance accidents LAA
- Un pilier 3a pour optimiser votre fiscalité ET votre retraite
8. Faites appel à DHAC pour votre comptabilité
Deux options selon vos besoins et votre budget :
Option "Coaching" : Vous tenez votre comptabilité, nous la révisons et vous guidons
- Revue trimestrielle de vos comptes
- Conseils fiscaux et optimisation
- Vérification avant déclaration
- Idéal si vous êtes à l'aise avec les chiffres
Option "Tout compris" : Nous gérons l'intégralité de votre comptabilité
- Saisie de toutes vos transactions
- Rapprochements bancaires
- Décomptes TVA
- Déclarations fiscales
- Idéal pour vous concentrer à 100% sur votre activité
Le coût d'un comptable est largement compensé par :
- Le temps gagné (= plus de facturation)
- L'optimisation fiscale
- La tranquillité d'esprit
- L'évitement d'erreurs coûteuses
9. Anticipez votre transformation future
Dès le départ, structurez votre activité comme si vous alliez la transformer en Sàrl ou SA un jour :
- Tenez une comptabilité propre (même simplifiée)
- Séparez clairement personnel et professionnel
- Documentez vos processus et votre savoir-faire
- Construisez une valeur transmissible
Cela facilitera grandement la transformation le moment venu, et rendra votre entreprise plus attractive en cas de revente.
10. Entourez-vous dès le départ
L'entrepreneuriat peut être solitaire. Créez votre réseau de soutien :
- Un comptable/fiduciaire (DHAC !)
- Un avocat de confiance
- D'autres entrepreneurs dans votre domaine
- Un mentor ou coach
Les erreurs coûtent cher. Les bons conseils au bon moment sont un investissement, pas une dépense.
11. Surveillez le seuil de rentabilité fiscale
Au-delà d'un certain niveau de bénéfice (généralement autour de CHF 100'000-150'000), la structure de raison individuelle peut devenir fiscalement désavantageuse.
Pourquoi ? En raison individuelle, vous êtes imposé sur l'intégralité du bénéfice au barème progressif sans possibilité d'optimisation.
Avec une Sàrl ou SA, vous pouvez :
- Vous verser un salaire (déductible pour la société)
- Distribuer des dividendes (imposés à taux réduit)
- Optimiser votre charge fiscale globale
- Bénéficier d'avantages fiscaux lors de la liquidation ou revente
Point crucial : En raison individuelle, votre fortune personnelle et commerciale sont confondues. Lors de la cessation d'activité ou de la revente, vous serez imposé sur l'intégralité des gains sans les possibilités d'optimisation d'une société de capitaux. Cette différence peut représenter des dizaines de milliers de francs !
DHAC vous aide à identifier le moment optimal pour transformer votre structure en fonction de votre situation personnelle et de vos objectifs. Une simulation comparative peut vous faire économiser des milliers de francs par an, et encore plus au moment de la liquidation !
Prêt à vous lancer ?
La raison individuelle est un excellent point de départ pour tester votre activité, valider votre marché, et construire votre indépendance professionnelle. Mais comme tout choix stratégique, il doit être fait en connaissance de cause.
Trois questions à vous poser avant de démarrer :
- Le niveau de risque de mon activité est-il compatible avec une responsabilité illimitée ?
- Ai-je besoin de capitaux externes importants pour démarrer ?
- Où je me vois dans 3-5 ans ? (seul, avec des associés, avec une structure plus importante ?)
Vos réponses vous guideront vers le meilleur choix.
À retenir
✓ Simple et rapide : création en quelques jours à 3 semaines
✓ Aucun capital minimum requis
✓ Démarches obligatoires : confirmation statut AVS, vérification TVA, assurances
✓ Responsabilité illimitée : votre patrimoine personnel est engagé
✓ Pas d'assurance chômage : un risque à anticiper
✓ Évolutive : transformation possible en Sàrl ou SA
✓ Accompagnement essentiel : de bonnes fondations font toute la différence
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Cet article fait partie d'une série complète pour vous aider à choisir et faire évoluer la structure juridique de votre entreprise :
Prochainement :
- La Société à responsabilité limitée (Sàrl) : Quand la protection de votre patrimoine devient prioritaire
- La Société anonyme (SA) : La structure pour les projets ambitieux et l'accès aux capitaux
- Transformer sa raison individuelle : Le guide complet de la transformation en société de capitaux - une question critique pour la transmission et la revente de votre entreprise
La transformation de votre structure juridique est une étape stratégique majeure, particulièrement si vous envisagez de transmettre ou vendre votre entreprise. Nous aborderons en détail les enjeux, le processus, et les pièges à éviter.
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